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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 18:33

Grâce à un généreux don de l’éditeur Dalloz à la Maison du droit, celle-ci redistribue 148 ouvrages juridiques à ses partenaires institutionnels et académiques avec lesquels elle est liée par une convention, en accord avec sa mission de diffusion du droit francophone au Vietnam et en Asie du Sud-est.

 

A cette occasion, les représentants des différentes institutions bénéficiaires se succèdent à la Maison du droit pour recevoir leurs livres. Les institutions suivantes sont venues à la Maison du droit :

 

L’Institut des études législatives de l’Assemblée Nationale, le 10 avril 2012, représenté par Mme Nguyen Thi Hien Luong

 

01 Institut-detudes-legislatives

 

La Bibliothèque Nationale du Vietnam, le 18 avril 2012, représentée par Mme Duong Khanh Linh

 

02 Bibliothque nationale

 

L’institut de l’Etat et du droit, le 18 avril 2012, représenté par M. Pham Xo Viet

 

03 Institut-de-lEtat

 

La Faculté de droit de l’université de Hué, le 02 mai 2012, représentée par Mme Hoang Thi Hai Yen

 

04 Universit Hu

 

Les autres institutions bénéficiaires sont : l’université de droit  de Ho Chi Minh ville, la faculté de droit de l’université nationale de Ho Chi Minh la faculté de droit de l’université de Can Tho, le centre d’information et de recherches de l’assemblée nationale populaire, le pôle de coopération de l'université royale de droit et de sciences économiques du Cambodge, la faculté de droit de l’université Thammasat à Bangkok et la faculté de droit et de science politique de l’université de Vientiane au Laos.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 00:22

En prélude à la révision de la constitution du Vietnam qui interviendra courant 2014, la Maison du Droit a, ce 26 Juin 2012, organisé sous la coordination du Ministère de l’Intérieur de la République socialiste du Vietnam, un séminaire d’expertise juridique portant sur «Le Gouvernement dans la Constitution» et ayant pour objectif de circonscrire la place du Gouvernement dans la Constitution, d’expliquer la nature des rapports entre le Gouvernement et les pouvoirs législatif et judiciaire et de faire la distinction entre les fonctions de Premier ministre et ceux des autres membres du gouvernement.

 SAM 4005

 

L’expertise de ce séminaire était menée pour la partie française par M. Alexandre VIALA, Professeur agrégé de droit public, enseignant à l’université de Montpellier 1 au sein duquel il dirige le Centre d'Etudes et de Recherches Comparatives Constitutionnelles et Politiques. Pour la partie vietnamienne, en plus des différents membres des comités ministériels et interministériels impliqués dans la révision de la constitution, étaient présents messieurs, TRAN Anh Tuan Vice-Ministre du Ministère de l’intérieur et PHAM Tuan Khai, Directeur de la Direction du droit au Cabinet du Gouvernement.

 SAM 4015

Ces deux hauts responsables ont jugé que ce séminaire d’une grande importance, était une occasion  permettant aux spécialistes des deux pays d’avoir un regard croisé relatif à la prochaine révision constitutionnelle et que les idées échangées pourraient inspirer les rédacteurs de la prochaine constitution.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 10:48

Mis en œuvre par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le programme du Volontariat international de la Francophonie (VIF) offre aux jeunes la possibilité de participer au développement des pays francophones du Sud et d’Europe centrale et orientale par le biais du volontariat. 

 

Basé sur les valeurs de solidarité, de partage et d'engagement, le VIF est destiné à offrir aux jeunes francophones, âgés entre 21 et 34 ans, la possibilité de s’engager durant 12 mois à mettre leur savoir, savoir-faire et savoir être à disposition d’un projet de développement  et de vivre une expérience de mobilité internationale au sein de l’espace francophone qui s’intègrera à leur parcours professionnel. 

 

Pour la promotion 2012, une cinquantaine de postes sont ouverts et sont proposés par des structures d’accueil francophones sur les cinq continents œuvrant dans les domaines privilégiés de la Francophonie, tels que : 

• la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique, 

• la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme, 

• l’éducation, la formation et la culture

• l’appui au développement durable et à la solidarité, 

• les NTIC pour la réduction de la fracture numérique.

 

Pour accéder à la présentation complète du VIF incluant la liste des postes à pouvoir, les critères d'éligibilité, les modalités de participation, et pour soumettre sa candidature, consultez les sites internet : 

www.jeunesse.francophonie.org et www.francophonie.org

 

La date limite des réceptions des candidatures est fixée au 22 mai 2012.

 

Ce programme mis en œuvre par l’OIF est mené en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), avec le soutien de l’Association internationale des maires francophone (AIMF) et de TV5 Monde.

 

Plus d’informations sur :

www.francophonie.org - www.jeunesse.francophonie.org - www.auf.org - www.aimf.asso.fr - www.tv5.org 

 

L’OIF compte 56 États et gouvernements membres, et 19 pays observateurs

 

CONTACTS : Direction de la Jeunesse – volontariat@francophonie.org 

Monique Vilayphonh, responsable des projets, monique.vilayphonh@francophonie.org

Catherine Boucher, agente de communication, catherine.boucher@francophonie.org

Thomas Gil, responsable des partenariats et de la communication, thomas.gil@francophonie.org

Secrétariat : (+33) 1 44 37 33 56, jeunesse@francophonie.org

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 15:12

Une lueur de gaieté était perceptible cet après-midi du 26 mars 2012 sur les visages du personnel de la Maison du Droit Vietnamo-Française (MDVF). Et pour cause, quelques heures auparavant, le Directeur adjoint, François Touret - de Coucy accompagné du volontaire international de la Francophonie Valentin Chuékou, réceptionnait au service des colis de l’Ambassade de France au Vietnam, une importante cargaison d’ouvrages Dalloz couvrant tous les domaines juridiques.

 photo (1)

De gauche à droite, Mme La Thi Anh (bibliothécaire), François Touret-de Coucy (Directeur adjoint), Valentin Chuékou (Chargé de mission, volontaire international de la Francophonie) et Vo Thi Minh Tam (Traductrice-interprète) posant devant les livres offerts par les éditions Dalloz


Généreusement offerte à la MDVF par les éditions Dalloz, les livres ont été acheminés grâce aux efforts conjugués des personnels de la cour de cassation, du ministère de la justice et du ministère des affaires étrangères et européennes.

 

Ils ont dès leur arrivée été enregistrés et mis à la disposition des étudiants par Mme La Thi Anh, la bibliothécaire. Une partie de ces livres sera également offerte aux bibliothèques des institutions académiques de l’Asie du Sud-est, partenaires de la MDVF.

 

 

Valentin CHUEKOU

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 14:56

Dans le cadre du développement régional des actions de la MDVF en Asie du Sud-est, François Touret - de Coucy, Directeur adjoint de la MDVF, s’est rendu à Vientiane du 13 au 16 mars 2012, avec pour objectifs de rencontrer l’Ambassade de France, d’annoncer l’organisation d’un séminaire régional sur la justice des mineurs à Hanoï et de signer la convention d’accès aux bases de données avec le Ministère laotien de la justice et la faculté de droit de l’université de Vientiane.

 

Les réunions avec le personnel de l’Ambassade de France ont permis d’aborder le rôle que pourrait jouer la MDVF pour la formation des magistrats du Laos, en soutien de l’Ecole Nationale de Magistrature. D’autre part, l’Ambassade a été sensibilisée au repérage d’un expert laotien pouvant participer à un séminaire régional sur la justice des mineurs prévu à Hanoï en 2012.

 

La signature des conventions donnant accès aux bases de données Dalloz, Francis Lefebvre et l’Université Numérique Juridique Francophone (UNJF), a été apposée pour ce qui concerne le Ministère de la justice laotien, par M. le vice ministre Ket Kiettisak. S’agissant de la faculté de droit de l’université de Vientiane, c’est M. le Doyen Viengvilay Thiengchanhxay qui a procédé à la signature. L’accès à ces ressources juridiques est également possible dans la salle informatique de l’Agence Universitaire de la Francophonie au Laos.

 laos.JPG

 

De gauche à droite, M. Viengvilay Thiengchanhxay, Doyen de la faculté de droit de l'université de Vientiane, et François Touret - de Coucy, Directeur adjoint de la Maison du droit vietnamo-française


La MDVF offre depuis l’année dernière aux institutions académiques et administratives, tant du Vietnam que des autres pays de l’Asie du Sud-est, l’accès aux bases de données juridiques françaises, contribuant ainsi activement à la promotion du droit.

 

Grâce à cette mission, le directeur adjoint a pu rencontrer M. Erik Haggqvist chef conseiller technique de l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement (LuxDev) et son équipe, pour envisager une collaboration future.

 

Valentin CHUEKOU

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 14:52

L’Institut scientifique sur l'organisation de l'Etat du Ministère des affaires intérieures vietnamien (MInistry of Home Affairs - MOHA) a accueilli ce vendredi 16 mars 2012, une séance de présentation des notes juridiques sur « L'efficacité de l'Etat et l'organisation des collectivités territoriales en France » par leur rédacteur, M. Amaury GARDE diplômé de l’université de Lyon III en stage à la Maison du Droit Vietnamo-Francaise (MDVF).

 

L’ambassade de France au Vietnam et le Ministère des affaires intérieures vietnamien, co-organisateurs de cette séance, étaient représentés par M. Sylvain Fourrière, conseiller culturel et M. Trn Văn Ngi, vice-directeur de l'Institut. Cette séance a permis aux chercheurs et experts de l’Institut, d’améliorer leur connaissance sur l’organisation de l’Etat, l’équilibre des pouvoirs, l’inter ministérialité, la révision générale des politiques publiques, la décentralisation et la déconcentration en France.

 

Outre Amaury GARDE, La délégation de la MDVF était constituée de Mesdames Florence Gilbert, auditrice de justice de l’Ecole Nationale de la Magistrature en stage à la MDVF, Bui Thui Thao, Juriste chargée de mission et Võ Th Minh Tâm, traductrice interprète.

 

Les deux parties ont loué la qualité scientifique du travail et la coopération juridique entre les deux pays, en exprimant leur volonté commune de renouveler ce type d'exercice. Séance tenante,  M. Trn Văn Ngi a commandé d’autres notes juridiques relatives cette fois au droit de la fonction publique et à la coordination administrative.

 

Valentin CHUEKOU

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 14:47

La Maison du Droit Vietnamo-Francaise a eu l’honneur d’accueillir ce 09 mars 2012, M. James Park Taylor, Directeur du « Mansfield Legal Reform Initiative », expert judiciaire, avocat défenseur et enseignant de droit à l’université du Montana aux Etats-Unis.

 SAM_2633.JPG

Dr Jim Taylor préesentant la structure du Legal Reforme initiative

 

Devant un parterre de théoriciens et de praticiens de droit, il a longuement communiqué sur les  cliniques juridiques légales, qui constituent une approche méthodique d’enseignement pratique du droit utilisée dans la plupart des pays  anglo-saxons de common law mais très peu connue dans les pays de droit d’inspiration romano-germanique.

 

Par cette méthode, les étudiants des Law Schools américaines connaissent des affaires dans lesquelles ils contribuent activement à la recherche des solutions et peuvent aller jusqu’à plaider devant des juridictions sous le contrôle d’un enseignant de la faculté de droit ou d’un avocat, membre du programme auprès de qui ils réfèrent toutes difficultés.

 SAM_2627.JPG

Le Dr Jim Taylor répondant aux questions

 

M. James Taylor est parti très satisfait de la Maison du droit et a promis de revenir si l’occasion lui était donnée. Concernant ce type d’enseignement pratique du droit, La MDVF avait également reçu le 28 octobre 2011, M. Bruce Lasky du « Community Legal Initiative », autre expert américain du « Legal Education initiative », en charge  actuellement du développement de cette méthode au Vietnam et dans plusieurs pays d’Asie.

 

 

Valentin CHUEKOU

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 14:37

La conférence organisée par la Maison du droit vietnamo-française (MDVF) sur le thème « La Justice pénale des mineurs en France et au Vietnam » s’est tenue ce 7 mars 2012 à l’Institut français – l’Espace de Hanoï. Sous une approche de système comparé, les intervenants messieurs, François Touret de Coucy, Directeur adjoint de la MDVF, Tran Van Dung, Directeur adjoint de la Chambre Criminelle du Département des sciences criminelles et administratives au ministère de la Justice vietnamien et Gilles Blanchi, chef de projet du Justice Partnership Programme, ont respectivement présenté la justice des mineurs en France, au Vietnam et les alternatives à l’incarcération des mineurs. Le tout, sous la modération de Mme NGUYEN Minh Hang, Professeur de droit à l’Ecole Supérieure de Commerce Extérieur de Hanoi

 

Il est ressorti des exposés et débats que la justice pénale des mineurs en France relève d’un système où tous les intervenants et juridictions sont spécialisés. Tandis qu’au Vietnam, la mise en œuvre s’effectue par des tribunaux administratif et pénal non spécialisés.  Les deux systèmes peuvent ordonner des peines d’emprisonnement à l’encontre des mineurs. Les peines maximales au Vietnam sont inférieures à celles qui peuvent être prononcées en France. Mais la France oriente ses décisions prioritairement vers des mesures éducatives. L’Italie et le Canada favorisent les alternatives à l’incarcération avec des mesures de réparation (rédaction de lettres d’excuse, travaux communautaires) et des médiations entre auteurs et victimes d’infractions.

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Published by CHUEKOU Valentin
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 22:17

 

Tel un tsunami, l’annonce du décès du « géant de la presse africaine » Pius NJAWE, mort de suite d’accident de circulation le lundi 12 juillet 2010 à 14h25 dans l’Etat du Virginie aux Etats-Unis, a littéralement ébranlé le monde entier et laissé place à la controverse sur les circonstances troubles de cet accident.

 

A titre de rappel, Pius NJAWE se trouvait aux Etats-Unis depuis le vendredi 9 juillet 2010 pour participer ensemble avec d’autres leaders camerounais tels NGUERANDI Ba (NDLR : L’un des cerveau du putsch manqué du 6 avril 1984), NDZANA Seme (Celui qui annonça sur les media le décès de Paul Biya), HAMENI Bieuleu (Président de l’Union des Forces Démocratiques du Cameroun), Bernard Muna (Président de l’Alliance des Forces Progressistes), Dr Adamou NDAM NJOYA (Président de l’Union Démocratique du Cameroun), Combattant BOUA MASSOCK (Président de la NODYNA et père des villes mortes), Dr Christopher FORMONYUM ( Président du National Democratic Institute), Eugène NYAMBAL (Jeune économiste du FMI), célestin BEDZIGUI (Promoteur du CAMDIAC), le CODE et bien d’autres personnalités et organisations, à une conférence organisée par la « Cameroon Diaspora for Change » (CAMDIAC) dont l’objectif global était de « s’interroger sur la nature de  l’apport de la diaspora camerounaise pour favoriser une alternance démocratique véritable et sans violence en 2011 ». Était absent et pourtant bel et bien invité à ce forum, messieurs Ni john Fru NDI, Jean-Jacques EKINDI, Garga Haman Hadji et bien d’autres leaders de la scène politique camerounaise.

 

Alors qu’il était annoncé par un communiqué que l’accident est survenu pendant que « la voiture de marque Lexus était immobilisée pour qu’on y change une roue défectueuse », le chauffeur de cette voiture, un certain Eric, à peine sorti du coma dans lequel il était plongé depuis l’accident va révéler que « la voiture a été violemment percutée par l’arrière alors qu’elle roulait sur l’autoroute ». De ces entre faits, quelles versions croire ? c’est notamment ce qui justifie la sortie fracassante du Syndicat National des Journalistes (SNJC) qui, dans un communiqué commis à cet effet, « dénonce la tentative de manipulation de l’opinion » et « interpelle » le gouvernement américain à mener des enquêtes poussés pour dégager les « véritables causes de cet accident ».

 

Sans même attendre les conclusions de l’enquête menée par le FBI (Federal Bureau of investigaion) qui s’est saisi de cette affaire, les analyses vont bon train sur les véritables causes de la mort de Pius et chacun y va de sa sensibilité. Pour le Dr Jean Bosco Talla enseignant de médecine aux Etats-Unis, Ex leader du PARLEMENT, syndicat estudiantin des années 90, exclu de toutes les universités du Cameroun et par ailleurs l’un des promoteurs  du CAMDIAC, joint au téléphone, « c’est le régime diabolique du RDPC qui a eu raison de Pius, ce pour l’empêcher de faire large diffusion des résolutions de la convention dès son retour au Cameroun » et précise « c’est à la suite de la publication de la lettre ouverte de Célestin MONGA à Paul BIYA en 90 par le MESSAGER, que le Cameroun a connu les évènements qui ont débouchés au multipartisme ». Qu’évidemment, le régime a voulu éviter que « la publication des résolutions du CAMDIAC ne précipite le départ de Paul BIYA en 2011 ».

 

Quant à Henri T. membre de la plate-forme Orange comme il se déclare, « Pius NJAWE paye pour ses connections dans plusieurs affaires judiciaires mettant en cause des puissants lobbies », il cite pour exemple : « les affaires Thierry ATANGANA, Titus EDZOA, Bibi NGOTA et Groupe BOLLORE contre RFO-France inter ». Dans cette dernière affaire, Pius NJAWE ainsi que le Dr Hilaire KAMGA sont allés jusqu’à déposés en France comme témoin devant les tribunaux français contre le Groupe BOLLORE. Selon lui, « il est difficile voir impossible de s’opposer aux intérêts d’une multinationale spoliant l’Afrique et décidée de s’y maintenir et s’en sortir sans laisser les plumes ».

 

Enfin, Monsieur TCHAMENI, originaire et natif de Babouantou, village d’appartenance de Pius NJAWE, apporte plutôt une analyse métaphysique pour expliquer la cause du décès de pius NJAWE. Il fait remarquer que « en 2002, l’épouse de Pius NJAWE décède de suite d’accident de circulation sur l’axe Douala-Yaoundé », que selon « les us et traditions bamilékés » propre à cette région du Cameroun, « les parents des décédés par accident doivent satisfaire à certains rites traditionnels pour éloigner ce sort afin que nul ne meurt plus dans de telles circonstances ». il poursuit qu’à y voir de près, « ce rite n’aurait peut-être pas été fait après le décès de l’épouse de Pius ». il va même plus loin pour soutenir son argumentaire, en disant que « cela est aussi vrai en occident » et cite comme exemple « la grande famille KENNEDY aux Etats-Unis dont les membres décèdent toujours de suite d’accident ».

 

Loin de toutes ces conjectures politiciennes et métaphysiques, il est important de faire tomber les passions, laisser place à la pondération et attendre les conclusions de l’enquête du FBI qui à coup sur livreront les vraies causes du décès de Pius. Mais avant cela, les camerounais se donnent rendez-vous ce 5 août 2010, pour rendre un vibrant hommage bien mérité au dinosaure de la plume, à l’arrivée de sa dépouille à l’aéroport international de Douala suivi de son inhumation le 9 août 2010 dans son village natal à Babouantou par Bandja dans le département du Haut-Nkam, chef-lieu Bafang. Requiem In Peace !

 

Valentin CHUEKOU

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 15:39

Le vote est le moyen par lequel le citoyen participe aux grandes décisions de son pays. Il y’a seulement quelques siècles, seuls les citoyens privilégiés, soit par leur naissance, soit par la fortune, avaient le droit de décision sur les grandes options de la politique nationale. Il a fallu des luttes sanglantes, des sacrifices incalculables pour que le suffrage universel, c’est-à-dire le droit pour chaque citoyen de participer à la gestion des affaires de son pays, s’étendent à toutes les couches sociales.

 

Pour nous camerounais(es), des héros tels UM Nyobé, OSSENDE Affana, Ernest OUANDIE, Félix MOUMIE et bien d’autres se sont battus au prix de leur vie pour conquérir ce droit et, l’ayant obtenu en même temps que notre indépendance, nous générations d’aujourd’hui qui en avons fait la base essentielle de notre démocratie devrions garder et perpétuer jalousement ce lourd héritage.

 

 En effet, la constitution qui régit notre pays stipule en son article 2 alinéa 1 que «La souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l'exerce soit par l'intermédiaire du Président de la République et des membres du Parlement soit par voie de référendum. Aucune fraction du peuple, aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. ».

 

C’est dire que personne, fut-il le président de la République ne peut prétendre agir au nom du peuple camerounais, et à quelque titre que ce soit, s’il n’a reçu mandat de ce peuple souverain. Dès lors, il serait dommage que disposant de ce précieux droit qui a fait couler tant de sang et d’encre dans d’autres pays, nous refusions d’en jouir, en renonçant à notre devoir suprême.

 

Comment donc comprendre à 12 mois d’une élection si capitale pour les camerounais, les appels isolés des uns et des autres à ne pas s’inscrire sur les listes électorales, qui pourtant est l’étape la plus déterminante d’une élection se voulant crédible. Est-ce par naïveté, par prébende, par stratégie politique ou encore par asthénie stratégique ? Seule l’histoire nous répondra.

 

Or l’histoire des élections au Cameroun depuis l’avènement du pluralisme démocratique à ce jour, nous enseigne que la politique de la chaise vide est fort préjudiciable pour tous ceux qui aspirent à un changement véritable. Boycott et abstention n’ont fait que desservir l'opposition et profiter au regime en place. (Voir statistiques comparées) ;

 

Résultats des élections législatives pluralistes

             Années

Parties  

1992

1997

2002

2007

RDPC

88

116

149

153

SDF

Boycott

43

22

16

UNDP

68

13

1

6

MDR

18

1

   

UPC

6

1

3

 

UDC

Boycott

5

5

4

MLJC

 

1

   

MP

     

1

 

 


Résultats des élections présidentielles pluralistes

                              Années                                  

Candidats

1992

1997

2004

Paul BIYA (RDPC)

39,98%

92,57%

75,23%

Ni John FRU NDI (SDF)

35,97%

Boycott

17,12%

Bello BOUBA (UNDP)

19,22%

Boycott

 

Adamou NDAM  NJOYA (UDC)

3,62%

Boycott

4,71%

Henri HOGBE NLEND (UPC H.)

 

2,50%

 

Samuel EBOUA (MDP)

 

2,44%

 

Autres candidats

 

2,49%

2,94%

 

Personne ne peut se désintéresser de l’avenir de son pays sans passer aux yeux de ses compatriotes pour un traître ou un lâche. Chacun de nous doit prouver, à l’occasion de la prochaine élection présidentielle, qu’il est citoyen à part entière du Cameroun en allant s’inscrire maintenant et voter le moment venu. Car ne pas voter, c’est laisser aux autres le soin de décider et choisir en vos lieu et place, c’est renoncer à sa qualité de citoyen !

 

Ceci étant, nous devons prouver que nous faisons partie du peuple camerounais en allant massivement dans les démembrements d’ELECAM nous inscrire sur une liste électorale et être prêts pour aller voter, et défendre farouchement sans violence, notre vote dès la fermeture des bureaux de vote. Le scrutin présidentiel de 2011 engagera pour les 7 prochaines années, l’avenir de notre pays tout entier et de chaque citoyen donc vous et moi.

 

Nous devons sans exception montrer notre maturité, notre civisme, en nous rendant massivement dans les bureaux d’ELECAM nous inscrire. C’est par là que commence le véritable changement. Il est l’heure !

 

          
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